𝗕𝗮𝗽𝘁𝗶𝘀𝘁𝗲, 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗱'𝗮𝗯𝗼𝗿𝗱, 𝗽𝗲𝘂𝘅-𝘁𝘂 𝘁𝗲 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗲𝗿 ?
Je m’appelle Baptiste Misandeau, j’ai 27 ans et je réalise cette année ma 3ème saison au club. Je suis entraîneur des gardiens sur le groupe National 2 et éducateur sur la catégorie U16, dans le cadre de mon BEF. Je suis également responsable des spécifiques gardiens et gardiennes au sein du club depuis la saison dernière.
𝗣𝗲𝘂𝘅-𝘁𝘂 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲𝗿 𝘂𝗻 𝗽𝗲𝘂 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗲 𝗽𝗼̂𝗹𝗲 "𝘀𝗽𝗲́𝗰𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗴𝗮𝗿𝗱𝗶𝗲𝗻" ? 𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘀’𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗲 𝘂𝗻𝗲 𝘀𝗲́𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘂𝗻 𝗴𝗮𝗿𝗱𝗶𝗲𝗻 ?
Depuis cette saison, l’ensemble des gardiens de U13 jusqu’au groupe Avenir bénéficient de deux entraînements spécifiques par semaine. Les plus jeunes, eux, en bénéficient d’un par semaine. Afin que tout se passe au mieux, j’ai mis en place une équipe projet où je suis accompagné de Jérôme Idir, gardien du groupe N2 ainsi qu’Ahmed Amari, gardien du groupe U16, qui donne la main sur les petits. Je reçois également l’aide de Jérôme Gauthier qui intervient sur le groupe Avenir le vendredi. J’ai repris ce pôle avec l’ambition de le restructurer et de le développer au mieux. Cela est passé par l’ajout d'entraînements spécifiques supplémentaires et la mise en place de suivis individuels. Dans le but de mon BEF, j’ai mis en place une fiche de suivi pour les coachs concernant leur gardien après chaque match. Elle fonctionne sur des notations avec un code couleur sur différents thèmes avec la possibilité de mettre un commentaire. Chaque début de semaine, je constate ces fiches. Cela me permet de garder un suivi sur les gardiens car je n’ai malheureusement pas le temps de tous les voir évoluer le week-end. Grâce à ces fiches, je peux ainsi adapter et préparer les spécifiques en fonction des axes d’améliorations repérés le week-end.
Concernant une séance type, on estime que pour avoir le temps de bien travailler, le gardien a besoin à minima de 30 minutes d'entraînement personnel. S’il ne dispose pas de ce temps, on ne peut pas mettre de thème en place, on est plutôt sur de la mise en route. Après cela, il est ensuite à disposition de son entraîneur pour participer à la séance collective. Au niveau hebdomadaire, on souhaite que le gardien puisse faire plus d’une heure d'entraînement spécifique.
𝗤𝘂𝗲𝗹𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝘃𝗼𝘀 𝗼𝗯𝗷𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳𝘀 ?
L’objectif, logiquement, c’est déjà de les voir évoluer. L’année dernière, ils ne disposaient que d’une séance par semaine. Cette année, deux. Il est déjà plus facile maintenant de repérer une progression, notamment sur les thèmes mis en place. Cela nous tient à cœur de leur donner l’opportunité de progresser et donner de la répétition au poste. On souhaite aussi que lorsqu'un gardien vient à Jura Sud, il se dit qu’il a la chance d’avoir des entraînements pour lui et d’être suivi individuellement. Je pense que c’est le cas. Je pense que si on leur demande, ils disent tous qu’ils sont satisfaits de ce qu’on leur propose.
𝗤𝘂𝗲𝗹𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁𝘀 𝗳𝘂𝘁𝘂𝗿𝘀 𝗮𝘂 𝘀𝗲𝗶𝗻 𝗱𝗲 𝗰𝗲 𝗽𝗼̂𝗹𝗲 ?
Dès la saison prochaine, on souhaite amener la vidéo concernant l’ensemble des gardiens évoluant sur le foot à 11 pour continuer d’augmenter le cursus d'apprentissage. On part du principe qu’on apprend plus vite avec la vidéo car elle amène des images sur les actes, les erreurs sont donc plus simples à rectifier. On souhaite aussi améliorer la relation entre le gardien et l’éducateur sur les séances collectives. C'est-à-dire que lorsque le joueur retourne avec le groupe, on aimerait que le coach lui demande des choses précises, comme il pourrait le faire avec ses défenseurs et ses attaquants. On essaye de mettre en place des choses. Cela passe notamment par de l’échange avec Samy Saci sur le projet sportif mis en place au club. On a aussi l’ambition d’augmenter les spécifiques en qualité et en nombre. Pour cela, on aimerait compter une personne supplémentaire dans nos effectifs. Si on regarde un peu plus loin, l’idéal serait d’un jour avoir 3 spécialistes au club. Une personne responsable des spécifiques sur l’école de foot, une sur la pré-formation puis une sur la formation. Pour finir, on a aussi l’envie de développer les stages gardiens de but pendant les vacances scolaires, notamment en lien avec les spécifiques attaquants. Mais tout cela, c’est vraiment un projet long-terme. On sait que la mise en place mettra du temps, on a envie de bien faire, on va prendre le temps de construire.